Vu sur Arte : Visite guidée de deux grandes maisons spécialisée dans la production de Champagne
A (re)oir sur Arte+7 ou lors d'une prochaine rediffusion (Vendredi, 13 avril 2012, 11h50
Samedi, 14 avril 2012, 10h00)
C'est la fin de l'été et le retour des vendanges. En Champagne, les derniers
rayons du soleil réchauffent les grappes de pinot noir, de riesling noir et de
chardonnay. C'est ici que se fabrique le champagne, breuvage national français,
pressé dans le respect des règles strictes établies par les vignerons locaux.
GEO visite deux grandes maisons de champagne et s'enivre de la philosophie des
petites bulles pétillantes.
Anselme Selosse est vigneron. Dans ses vignobles en pente proches d'Avize, les vendanges des Côtes des blancs ont commencé. Les travailleurs saisonniers viennent de toute la France, ici, on parle des vendanges comme de la " cinquième saison ". Sur les coteaux de la dynastie Taittinger, l'heure des vendanges a aussi sonné. Couper, se pencher, porter, se pencher encore et encore, le travail est dur. Au domaine aussi, c'est l'effervescence - les grappes fraîchement cueillies doivent être pressées avant de subir une première fermentation alcoolique, dans des cuves en acier chez les Taittinger, dans des barriques en chêne traditionnels chez Selosse. Le siège de la maison Taittinger à Reims a été érigé sur le site d'immenses galeries souterraines, des crayères du IVe siècle dont on extrayait la pierre calcaire destinée aux constructions. Ce n'est qu'au XVIIe siècle, après l'invention du champagne par le moine bénédictin Dom Pérignon, qu'on y a entreposé le précieux breuvage pétillant.
Aujourd'hui, la maison Taittinger y entrepose son capital : jusqu'à 21 millions de bouteilles. Il y a quelques années, Pierre-Emmanuel Taittinger a racheté la célèbre entreprise champenoise - cédée par sa famille à un fonds d'investissement américain - pour la somme rondelette de 600 millions d'euros. Le domaine est toute sa vie, toute sa fierté. Les champagnes d'Anselme Selosse sont moins célèbres, mais d'autant plus prisés : les bouteilles étaient vendues avant même que la première grappe n'ait été coupée. La dynastie et le vigneron partagent la même passion pour le roi des vins effervescents réservé aux grandes occasions, à l'amour et à la joie de vivre. (ARTE - Allemagne, 2010, 43mn)
Anselme Selosse est vigneron. Dans ses vignobles en pente proches d'Avize, les vendanges des Côtes des blancs ont commencé. Les travailleurs saisonniers viennent de toute la France, ici, on parle des vendanges comme de la " cinquième saison ". Sur les coteaux de la dynastie Taittinger, l'heure des vendanges a aussi sonné. Couper, se pencher, porter, se pencher encore et encore, le travail est dur. Au domaine aussi, c'est l'effervescence - les grappes fraîchement cueillies doivent être pressées avant de subir une première fermentation alcoolique, dans des cuves en acier chez les Taittinger, dans des barriques en chêne traditionnels chez Selosse. Le siège de la maison Taittinger à Reims a été érigé sur le site d'immenses galeries souterraines, des crayères du IVe siècle dont on extrayait la pierre calcaire destinée aux constructions. Ce n'est qu'au XVIIe siècle, après l'invention du champagne par le moine bénédictin Dom Pérignon, qu'on y a entreposé le précieux breuvage pétillant.
Aujourd'hui, la maison Taittinger y entrepose son capital : jusqu'à 21 millions de bouteilles. Il y a quelques années, Pierre-Emmanuel Taittinger a racheté la célèbre entreprise champenoise - cédée par sa famille à un fonds d'investissement américain - pour la somme rondelette de 600 millions d'euros. Le domaine est toute sa vie, toute sa fierté. Les champagnes d'Anselme Selosse sont moins célèbres, mais d'autant plus prisés : les bouteilles étaient vendues avant même que la première grappe n'ait été coupée. La dynastie et le vigneron partagent la même passion pour le roi des vins effervescents réservé aux grandes occasions, à l'amour et à la joie de vivre. (ARTE - Allemagne, 2010, 43mn)
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